Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1873, tome 14.djvu/86

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
82
LES JOYEUSES ÉPOUSES DE WINDSOR.

femmes ne peuvent pas les souffrir ; ce sont d’affreuses bêtes très-mal léchées.

Page, venant de la maison.
page.

Venez donc, cher maître Slender, venez, nous vous attendons.

slender.

Je ne veux rien manger, je vous remercie, monsieur.

page.

Palsambleu ! vous n’aurez pas le dernier mot, monsieur ; venez, venez.

slender.

Ah ! passez devant, je vous prie.

page.

Allons, monsieur !

slender.

Mistress Anne, vous passerez la première.

anne.

Non pas, monsieur ; je vous en prie, marchez devant.

slender.

Vraiment non, je ne passerai pas le premier ; vraiment, la, je ne vous ferai pas cette offense.

anne.

Je vous en prie, monsieur.

slender.

J’aime mieux être incivil qu’importun. C’est vous-même qui vous faites offense, vraiment, la.

Il entre dans la maison, suivi d’Anne et de Page.
Paraissent au seuil de la maison Evans et Simple.
evans.

Allez ; vous demanderez le chemin de la maison du docter Caïus ; et là demeure une mistress Quickly qui