Après ?
Oui, sur ma parole, pour la prier de…
Silence, je vous prie.
Retenez votre langue, vous…
Et vous, continuez.
Pour prier cette honnête dame, votre servante, de dire un bon mot à mistress Anne Page en faveur de mon maître qui la recherche en mariage.
C’est tout, en vérité, là ; mais jamais je ne mettrai ma main au feu, je n’en ai pas envie.
Sir Hugh vous a envoyé !… Rugby, baillez-moi du papier.
Vous, arrêtez un moment.
Je suis bien aise de le voir si calme ; s’il s’était emporté tout de bon, vous auriez entendu ses cris et sa mélancolie ! Quoi qu’il en soit, l’ami, je ferai pour votre maître tout ce que je pourrai ; le fin mot de la chose est que le docteur français, mon maître… Je puis l’appeler mon maître, voyez-vous, car je tiens sa maison, je lave, je repasse, je brasse, je cuis, je nettoie, je prépare le boire et le manger, je fais les lits, enfin je fais tout moi-même…
C’est beaucoup de besogne sur les bras d’une seule personne.