Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1867, tome 1.djvu/487

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l’estime publique. Chacun de ces petits volumes, d’un prix peu élevé, étant imprimé à quelques milliers d’exemplaires seulement pour chaque édition, il sera facile de les tenir incessamment au courant de-tous les progrès des sciences et des arts. C’est ce qu’on ne peut pas faire aisément dans les volumineuses encyclopédies, stéréotypées ou non, dont les articles, enchaînés en quelque sorte les uns aux autres, ne sauraient être modifiés ou renouvelés qu’à de très-longs intervalles. Les lacunes, presque inévitables, seront de même comblées sans aucune difficulté dès qu’on le jugera utile. De nos jours l’esprit humain va vite : il faut le suivre d’un pas agile ; le service que doivent rendre ces recueils encyclopédiques est de résumer, pour le plus grand nombre des lecteurs, la science du passé, ce qu’y ajoute le présent, et d’ouvrir aussi quelque perspective de ce qu’il est permis d’entrevoir dans l’avenir.

Édouard CHARTON.