Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1867, tome 3.djvu/462

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Une polissonnerie n’était qu’une bagatelle,
Car la pluie chaque jour pleuvait.


Mais lorsque je vins à âge d’homme,
- Hé, ho, le vent et la pluie —
Contre les drôles et les volenrs les hommes ferment leurs portes,
Car la pluie chaque jour pleuvait.


Mais lorsque j’en fus venu à prendre femme, hélas !
— Hé, ho, le vent et la pluie —
Par mes fanfaronnades je ne pus jamais prospérer,
Car la pluie chaque jour pleuvait.
Mais lorsque j’allais me mettre au lit,
— Hé, ho, le vent et la pluie —
Avec des ivrognes je continuais à me soûler,
Car la pluie chaque jour pleuvait.
Il y a longtemps que le monde a commencé,
- Hé, ho, ie vent et la pluie —
Mais cela ne fait rien, notre pièce est achevée,
Et nous nous efforcerons de vous plaire chaque jour davantage. (Il sort.)