Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 1.djvu/176

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temps, que parce que je ne voulais pas laisser Clerval dans une ville étrangère, avant qu’il n’eût fait connaissance avec quelques-uns des habitans. Cependant, l’hiver se passa très-gaîment ; et le printemps, qui fut plus tardif qu’à l’ordinaire, fut aussi plus beau et plus agréable.

Nous étions au mois de mai ; et j’attendais de jour en jour la lettre qui devait fixer la date de mon départ, lorsqu’Henry me proposa de parcourir à pied les environs d’Ingolstadt, pour faire mes adieux au pays que j’avais si long-temps habité. Je me rendis avec plaisir à cette proposition ; j’aimais l’exercice, et j’avais toujours eu Clerval,