Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 1.djvu/237

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— « Ah ! Justine ! pardonne-moi d’avoir pu un moment manquer de confiance en toi. Pourquoi faire un aveu ? mais ne t’afflige pas, ma chère fille ; je proclamerai partout ton innocence, et je forcerai d’y croire. Cependant il faut que tu meures ; toi, ma compagne, toi qui étais pour moi plus qu’une sœur. Je ne pourrai survivre à un malheur aussi affreux ».

— « Ma chère, ma bonne Élisabeth, ne pleurez pas. Vous devriez me donner du courage en me parlant d’une meilleure vie, et m’élever au-dessus des misères de ce monde d’injustice et de malheur. Mon excellente amie, ne me livrez pas au désespoir ».