Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/149

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à cette époque, fut tournée entièrement vers le plan que je m’étais formé, et qui était de m’introduire dans la chaumière de mes protecteurs. Je conçus une foule de projets ; mais celui auquel je m’arrêtai, fut d’entrer dans leur habitation au moment où le vieillard aveugle serait seul. J’avais assez de sagacité pour deviner, que ma laideur hideuse et surnaturelle était le principal objet d’horreur pour ceux qui m’avaient vu précédemment. Ma voix, quoique dure, n’avait rien de terrible ; je pensai donc que si, pendant l’absence de ses enfans, je pouvais obtenir la bienveillance et la médiation du vieux de Lacey, je parviendrais, grâce à lui, à être