Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/152

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de nouveau dans ma détermination, et je m’approchai de la porte de ma chaumière.

» Je frappai. « Qui est là, dit le vieillard ? Entrez ».

— « Excusez-moi, lui dis-je, je suis un voyageur qui a besoin d’un peu de repos, et que vous obligeriez beaucoup, si vous vouliez permettre qu’il restât quelques minutes devant le feu ».

— « Entrez, dit de Lacey, et je chercherai à vous soulager, mais, malheureusement, mes enfans sont sortis ; car je suis aveugle, et je crains qu’il ne me soit difficile de vous offrir quelque nourriture ».

— « N’en soyez pas en peine, mon