Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/173

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branche ; la lune disparut, et je mis le feu, en poussant un cri, à la paille, aux bruyères et aux genêts que j’avais rassemblés. Le vent augmenta la violence du feu, et la chaumière fut aussitôt enveloppée et dévorée par les flammes.

» Dès que je fus convaincu qu’aucun secours ne pourrait sauver quelque partie de l’habitation, je me retirai, en me dirigeant vers le bois, où je cherchai un asile.

» Maintenant que j’avais le monde devant moi, où devais-je porter mes pas ? Je résolus de fuir loin du théâtre de mes malheurs ; mais pour moi, haï et méprisé, tous les pays étaient également horribles. Enfin, je pensai à vous.