Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/14

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naissances et les découvertes m’étaient d’un usage indispensable dans ma nouvelle entreprise ; car l’ancienne méthode, pour obtenir l’intelligence désirée, était longue et peu satisfaisante. Je n’étais pas non plus mécontent d’un changement ; j’étais charmé de pouvoir passer un an ou deux dans un autre pays, et de me distraire par de nouvelles occupations ; absent de ma famille, il pouvait arriver, pendant ce temps, que je lui fusse rendu paisible et heureux par un évènement quelconque ; ma promesse serait remplie, et le monstre éloigné ; ou bien quelqu’accident aurait mis fin à sa vie, et terminé pour toujours mon esclavage.