Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/134

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quâmes de nous battre. Oh ! il ne permet pas qu’on vous offense, pour cela non !

Hania me tendit la main.

— Seigneur Henri, que vous êtes bon !

— Allons, c’est bien ! répondis-je, ému des paroles de Sélim ; mais dis-moi, Hania, ne trouves-tu pas que c’est très bien à Sélim de raconter lui-même ces menus détails ?

— Ah ! quelle vaillance ! répondit en riant Sélim.

— Oui ! oui ! répliqua Hania, vous vous valez tous les deux et nous serons tous très bons amis.

— Et vous serez notre tsarine ! s’écria Sélim.

— Messieurs, Hania, venez prendre le thé, cria la voix de madame d’Ives, du balcon du jardin.

Nous rentrâmes tous les trois dans une disposition d’esprit différente. La table était placée au milieu du balcon ; les bougies, dans leurs globes de verre, éclairaient fai-