première, sur Philone, qu’aimaient beaucoup mon père et le prêtre Ludvig, car elle leur rappelait leur jeunesse, et ensuite « Automne, automne ». Hania s’appuya de sa main blanche sur la crinière du cheval de Sélim, et nous commençâmes à entonner :
La lune se cache ; du bois sombre |
À la fin du couplet, des applaudissements retentirent derrière nous et des voix crièrent : « Bravo ! bravo ! Chantez encore quelque chose ! » Je faisais de mon mieux, car je ne savais pas bien chanter ; les voix de Hania et de Sélim étaient au contraire merveilleuses, surtout celle de Sélim. Nous entonnâmes encore quelques chansons ; mais je me demandais continuellement :
— Pourquoi donc Hania appuie-t-elle la main sur la crinière du cheval de Sélim, et