Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/158

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dame Oustchitska n’était pas là ; il n’y avait que le maître de la maison, deux gouvernantes, une française et une allemande, et les deux filles de la maison : Lola, du même âge que Hania, jolie et d’une nature coquette, et Marinia, encore fillette. Les dames, après quelques compliments, allèrent dans le jardin manger des fraises, tandis que le seigneur Oustchitski nous emmena, Sélim et moi, pour nous faire admirer un nouveau fusil, et de nouveaux chiens dans leur chenil. Je dois dire qu’Oustchistki était le chasseur le plus enragé de tout le pays, en même temps qu’un homme bon, actif et riche.

Il nous conduisit dans le chenil, sans penser une minute que nous eussions préféré peut-être aller dans le jardin. Nous écoutâmes attentivement la longue description d’un certain chien ; mais je me souvins enfin que j’avais quelque chose à dire à madame d’Ives, tandis que Sélim disait brusquement :