Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/169

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pensai-je. Elle est venue me consoler ou… »

— Seigneur Henri, vous ennuyez-vous ? Peut-être êtes-vous souffrant ?

— Oh ! oui, je souffre, je souffre ! m’écriai-je.

Je lui saisis la main, que je portai à mon front brûlant, puis je la baisai ardemment, et je pris la fuite.

— Seigneur Henri ! me rappela-t-elle doucement.

Mais, Sélim et Hania parurent au bout de l’allée. Ils virent tous deux ce que je faisais, que j’appliquais la main de Lola à mon front et la baisais ensuite, et ils échangèrent un regard, qui semblait dire :

« Nous comprenons ce que cela signifie. »

Il était temps pour nous de rentrer à la maison. Sélim faisait route d’un autre côté, mais je craignais qu’il ne pensât à nous accompagner. Je montai avec hâte à cheval et dis exprès à haute voix qu’il était déjà tard, et qu’on nous attendait, de même que