Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/238

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— Hania ! Hania ! me mis-je à crier.

Personne ne me répondit.

Inquiet, je courus vers sa chambre, voir si elle n’était pas malade ; je trouvai en route la vieille Viengrovska.

— Où est mademoiselle Hania ? lui demandai-je impatiemment.

— La demoiselle est allée dans le jardin.

Je m’élançai dans le jardin.

— Hania ! Hania ! il est temps de partir !

Silence.

— Hania ! Hania !

Les feuilles seules bruissaient sous le souffle de la bourrasque, et sur le sol tombaient quelques larges gouttes de pluie. Le silence régnait partout.

« Qu’y a-t-il donc ? » me demandai-je.

Et il me sembla que mes cheveux se dressaient d’effroi sur ma tête.

— Hania ! Hania !

Je crus entendre une réponse à l’autre bout du jardin ; je respirai plus librement.