Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/250

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— Pourquoi donc ?

— Je crains que le vieux Mirza ne lui permette pas de se battre. Il l’enfermera un instant et pensera que c’est suffisant ; mais pour moi, cela ne peut pas se terminer ainsi ! Si Sélim est déjà enfermé, vous ne le verrez pas, et par l’intermédiaire du père on ne pourra rien faire ; tandis que la lettre lui sera remise. Je ne dirai pas non plus à mon père que je veux me battre. Il provoquerait le vieux Mirza qui n’est responsable de rien ; mais si nous nous battons, Sélim et moi, alors l’affaire sera terminée ; vous-même avez reconnu, d’ailleurs, que je devais me battre.

— Je le pense. Pour des gens de notre rang, c’est toujours le meilleur moyen. Que tu sois jeune ou vieux, qu’importe ? Pour d’autres, c’est différent ; mais pour un noble, il n’y a que le duel ! Allons, écris, tu as raison !

Je m’assis donc et écrivis ceci :

« Tu es un chenapan, et par cette lettre je