Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/286

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— Je sais même à qui on la donnera. Si Dieu voulait seulement…

— Quoi ?

— Qu’elle revînt au plus vite ! se dépêcha de dire Kaz.

Ces paroles me tranquillisèrent complètement.

Deux jours après, vers le soir, nous jouions aux échecs, mon père et moi, quand ma mère entra ; la porte resta ouverte, laissant apercevoir l’enfilade des pièces, avec la chambre de Hania à l’extrémité. Je regardai mais ne pus rien distinguer, car toutes les pièces étaient plongées dans l’obscurité, à l’exception de la mienne ; les portes de la chambre de Hania étaient fermées.

Soudain quelqu’un y entra, le docteur, me sembla-t-il, et la porte resta ouverte derrière lui. Mon cœur battit anxieusement, en voyant de la lumière dans la chambre de Hania. Cette lumière formait comme une colonne lumineuse dans l’obscurité de la