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LE LIVRE DE LA POUSTA.

que cela. C’est le voyage. Vous êtes fatiguée, n’est-ce pas ? Voulez-vous vous reposer ?

— Non. Il faut d’abord emménager. M’aidez-vous ?… Comment vous appelle-t-on, petite mère ?

— Klára Sûle, s’il vous plaît. Je suis née Bertha. Mon premier seigneur s’appelait György Dinák ; le second Iózsef Sûle. C’est ce qui fait qu’on m’appelle Klára Sûle. Mais appelez-moi Klári ; c’est ainsi que m’appelait mon seigneur le second.

Déjà elles vidaient la malle. Tout en plaçant dans l’armoire les objets dépaquetés, Klára ne laissait pas sa langue au repos.

— À quelles choses inutiles vous dépensez votre argent ! Regardez-moi ces bas. Car ce sont bien des bas. Et comme le devant en est percé ! À quoi cela sert-il, madame ?