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LA CONVERSION DE ZSUZSI ZANA.

seigneur, se glissant par la petite porte de la cour et rampant le long du fossé qui borde la route devant la maisonnette, allant, allant toujours, comme folle, à lui.

Elle le rejoignit au milieu du village, derrière le clocher.

C’était alors une femme sans expérience, qui ne connaissait pas encore l’homme.

Adam Gyulay l’avait emmenée au cabaret, pas plus loin, et ils y avaient passé toute la nuit au son de la musique des tsiganes.

Et pourtant elle aurait pu se séparer de son seigneur, devenir l’épouse fidèle, aimante de celui qu’elle préférait, partager ses bons comme ses mauvais moments. Elle se sentait capable de laver, de travailler pour lui.

Adam Gyulay s’était réveillé vers midi.