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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/231

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Car des roses sans fin fleurissent sur ta bouche,
Et si de leur jardin que tu gardes, farouche,
Exilé, je ne puis que voir les seuils vermeils,

J’en respire, du moins, l’odeur chère et tenace ;
Et, sur mon front qu’en vain l’ombre du jour menace,
Tes yeux ont allumé d’ineffables soleils !