Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/30

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DEVANT LA MAISON DE THÉOPHILE GAUTIER


 
LE poète dort : l’oiseau chante.
Mais, près du poète endormi,
La voix de l’oiseau, plus touchante,
Garde quelque chose d’ami.

Le poète est mort : la fleur brille.
Mais, près du poète, la fleur,
Dans la goutte d’eau qui scintille
Garde quelque chose d’un pleur.