Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/112

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CONSEIL

Pour que la Mort te reconnaisse
À la blessure de ton cœur,
Laisse, sous l’aiguillon vainqueur,
Jusqu’au bout saigner ta jeunesse.

Vers l’aube où t’attendent les dieux
Ne tends qu’une coupe épuisée,
Pour qu’ils y versent la rosée
De leurs renouveaux radieux.