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LES AILES D’OR

À voir courir la feuille morte
Et les brouillards au ciel flottants,
On dirait que l’automne emporte
Toutes les amours du printemps !

IV

Le givre, aux vitres des maisons,
A dessiné des fleurs de neige,
Un paysage de Norwège,
Avec des pins pour horizons.

Mais, comme ces coins de nature
Dont le mirage enchante l’eau,
Un souffle fondra le tableau
De ces frimas en miniature,