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PROLOGUE
Sous le fouet sanglant des âpres destinées,
Du terrestre chemin j’ai franchi la moitié
Et j’atteins le sommet des viriles années
Que du temps à nos jours mesure la pitié.
J’ai monté jusqu’ici ; bientôt je vais descendre,
Traînant des jours vécus le néant et le bruit,
À l’éternel bûcher portant mon lot de cendre
Et ma part d’âme errante aux souffles de la nuit.