Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/110

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Les Cieux nouveaux

COMME une vaste cible où pleut le fer des lances,
Criblé sous les regards des chercheurs inconnus,


Le firmament, déchu des antiques silences,
Pleure le sang divin d’Hermès et de Vénus.

O mythes glorieux, qu’êtes-vous devenus ?
Du Beau que nous servons éternelles semences !
Devant un peuple obscur d’astres nouveaux venus,
La foule olympienne a fui les cieux immenses.