Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/26

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Oh ! si vous vivez sans remords,
Votre douleur fut éphémère,
Vous qui laissez errer vos morts
Ainsi que des enfants sans mère !

— Les miens ! — j’ai su les retenir
Dans mon cœur, jalouse demeure
Où chaque matin je les pleure
Pour les empêcher de partir.


III


Pour les empêcher de partir
Je leur parle avec vigilance,
Je les écoute, — et leur silence
Ne lasse pas mon souvenir !