Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/27

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page n’a pas encore été corrigée


Car l’oubli seul donne des ailes
Aux morts que nous avons pleures,
Et, si vous êtes immortelles,
Ames, mes sœurs, vous m’attendrez !

La même fange nous rassemble ;
Le même azur, Dieu nous le doit !
— Quand le nid devient trop étroit,
Tous les oiseaux partent ensemble.

 

IV


Aux oiseaux vagabonds pareils,
Les nuages, blanche cohorte,
Plus haut que l’azur qui les porte,
Montent-ils vers d’autres soleils ?