Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/32

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Puisque, sans te lasser, l’âpre travail du vent
Engloutit dans tes flancs de charnelles semailles,
O Mer, sinistre Mer, pleine de funérailles !
O Mer, joyeuse Mer que peuple un flot vivant !



VII

La Neige


 
On dirait que la Terre a bu le sang des lis
Et d’un deuil éclatant voile cette hécatombe,
Car déjà la blancheur des marbres clôt la tombe
Où dorment pour longtemps ces doux ensevelis.