Page:Silvestre - Poésies 1866-1872, 1880.djvu/257

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XXX. Amitié de femme

 
À Eugène Fromentin.

JE chante aux doux croyants de la métempsycose :

Sous l’azur embrasé du ciel agrigentin,
Un cyclope géant s’est épris d’une rose.

— Je chante aux amoureux qui passent leur chemin :

Le cyclope, en pleurant, dit à sa bien-aimée :
« Laisse-moi respirer ton âme parfumée ! »

— Je chante aux malheureux des ingrates amours :