Page:Silvestre - Poésies 1866-1872, 1880.djvu/258

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« J’aime, reprit la fleur, et j’aimerai toujours
« Le beau frelon qui dort au creux du chêne sombre ;
« Mais, pour te consoler d’un voyage lointain
« Sous l’azur embrasé du ciel agrigentin,
« Soyons amis. Je t’offre une place à mon ombre.

— Je chante aux jouvenceaux ignorants du souci ;
— Je chante aux malheureux des amours sans merci ;
— Je chante aux doux croyants de la métempsycose :

Une femme pensait au cœur de cette rose !