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IV
AH ! si l’Étoile de la Mort,
A ses propres feux consumée,
N’est plus l’hôtesse accoutumée
Du souvenir et du remord,
Où fuirai-je, si l’étendue
S’ouvre à mon vol sans le fermer,
S’il me faut à jamais t’aimer,
Toi qui m’es à jamais perdue ?
Toi qui passes, rayonnes, luis
Et fais vivant ce que tu touches,
Lumière de mes yeux farouches,
Où fuirai-je, si tu me fuis ?
Où s’en va le vent qui m’emporte
Où gît le repos de mon cœur,
Puisque, sur ton chemin vainqueur,
L’Étoile de la Mort est morte !