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Il vérifia les insignes sur la montagne Fou[1]. Puis il s’établit au pied du Tchouo-lou[2]. Il se déplaçait çà et là et n’avait pas de résidence fixe[3] ; ses soldats formaient un campement pour le protéger.
Quant aux noms de fonctions, il se servit des nuées et
- ↑ La montagne Fou était située dans le voisinage immédiat de Tchouo-lou (cf. n. 117). — La vérification des insignes consistait à réclamer à tous les vassaux la tablette qui leur conférait l’investiture et à constater que cette tablette se raccordait exactement avec une autre dont elle n’était qu’un morceau détaché. On verra plus loin que l’empereur Yu passe pour avoir pris une mesure analogue à l’égard des seigneurs. — S’il faut en croire un passage du T’ong ming ki de Kouo Hien (auteur du 1er siècle de notre ère ; son opuscule est réimprimé dans le Han wei ts’ong chou, mais je n’ai pas pu y trouver le texte que cite ici Se-ma Tcheng), on devrait donner à cette phrase un tout autre sens : la montagne Fou serait une montagne merveilleuse située dans la mer orientale ; elle émettait une vapeur qui changeait de couleur suivant le souverain qui était appelé à régner ; elle était rouge pour Yao qui régnait par la vertu du feu ; elle était jaune pour Hoang-ti. La phrase de Se-ma Ts’ien signifierait donc que Hoang-ti se rendit sur la montagne Fou afin de vérifier que la vapeur magique était bien de la couleur çorrespondant à l’élément terre.
- ↑ Cf. n. 117. Tchouo-lou est ici le nom d’une montagne.
- ↑ Cette phrase semble témoigner d’un ancien État nomade.