Page:Simon - La Peine de mort, 1869.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


II


Je m’étais retiré là vers la fin de 1833, à une époque où je cherchais encore ma voie à travers le vaste monde, attiré vers Paris par la passion de l’étude, retenu dans ce coin par l’amour du sol natal et les chers souvenirs de l’enfance. Si j’ajoute que j’y vivais chez le recteur de Notre-Dame, et dans l’intimité des chouans les plus déterminés, il ne faudra pas qu’on me prenne pour un dévot ni pour un légitimiste : quoique je ne fusse alors qu’un enfant, je n’avais presque plus de droits au premier de ces titres, et je n’en ai jamais eu au se-