Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, I.djvu/148

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’inconvénient serait peut-être moindre si l’argent était évalué, dans nos monnaies, autant au-dessus de sa juste proportion avec l’or, qu’il se trouve maintenant évalué au-dessous, pourvu qu’en même temps il fût statué que l’argent ne pourrait servir de monnaie légale pour plus que pour le change d’une guinée, de la même manière que le cuivre ne peut servir de monnaie légale pour plus que pour le change d’un schelling. Dans ce cas, aucun créancier ne pourrait être la dupe de la haute évaluation de l’argent monnayé, comme à présent aucun créancier ne peut l’être de la haute évaluation de la monnaie de cuivre. Il n’y aurait que les banquiers qui souffriraient de ce règlement. Quand vient à fondre sur eux une presse imprévue de demandes de payements, ils tâchent de gagner du temps en payant en pièces de 6 pence,