Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Roucher, 1792, I.djvu/115

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mais l’expérience & l’estimation générale de ce qu’elles contiennent réellement, qui servent à évaluer le prix des marchandises.

Il faut observer que par le prix des marchandises en argent j’entends toujours la quantité d’or ou d’argent pur que procure la vente, abstraction faite de toute dénomination particulière des monnoies. Six shellings & huit sous, du tems d’Édouard I, sont donc ici pour moi le même prix en argent que donne aujourd’hui une livre sterling, parce qu’ils contenoient, autant que nous en pouvons juger, la même quantité d’argent pur, que la livre sterling contient aujourd’hui.