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l’école centrale de la haute-loire

Art. 2.

L’Ingénieur en chef est invité à présenter ses vues sur les lieux qu’il croira les plus propres dans le ci-devant collège à la tenue des classes.

Art. 3.

Le travail de l’ingénieur sur ces objets sera présenté à l’Administration, avant le 1er prairial prochain, pour être soumis au jury d’instruction publique et au Ministre de l’Intérieur.

Art. 4.

Le préposé à la conservation des monuments et des objets de science et d’arts présentera, dans le plus court délai possible, un état indicatif du nombre et de la qualité des ouvrages composant la bibliothèque et des instruments de physique ou de chimie réunis en dépôt.

Art. 5.

Le Jury d’instruction publique sera assemblé au Puy le premier prairial. L’Administration nomme pour le composer les citoyens Livinhac, président de l’Administration municipale du Puy, Lamothe, entrepreneur de mines de charbon, O’Farrell, ingénieur


    marches pour obtenir que le nouvel établissement fût placé dans son ancien collège. Elle fit valoir en vain les avantages offerts par la belle situation des bâtiments de ce collège, par la salubrité de son climat et la « proximité de la rivière d’Allier qui favorisait la jeunesse dans l’art utile de la natation et dans les usages de la navigation intérieure, » etc. la balance pencha eu faveur du Puy.

    La ville de Brioude, battue une première fois, aurait pu revenir à la charge et demander la création d’une École centrale supplémentaire, conformément à l’art. 10 du titre II de la nouvelle loi. Nous ne voyons pas qu’elle ait insisté.