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variétés historiques et biographiques

trai rien de ce qui se pourra faire pour donner du contentement aux sainctes intentions de ceux qui procurent le bien et honneur de notre sainct ordre. Je vous prie, Monsieur, de nous vouloir continuer l’honneur de votre bienveillance et vous assurer de la gratitude que j’en auray. En attendant les occasions de la montrer, je prie Dieu de vous donner, Monsieur, en une longue prospérité les bénédictions de sa grâce.

« Votre bien humble et très affectionné serviteur.

« Ce 21 décembre 1626. »


No467. — À Monsieur le premier consul de la ville du Puy[1].

« Monsieur, je ne puis que vous [dire] que je demeure infiniment obligé avec tout cest ordre de l’affection que nous tesmoignez au glorieux sentiment que vous en avez qui est ung tesmoignage de votre piété que merite toute votre devote et entière ville à semblable devotion. Je rescris amplement à M. le revme [evesque] les causes et raisons du retardement de l’effect de vos désirs. Je m’assure que les trouverez tres justes et raisonnables et que, ainsi vous conserverez cette bonne volonté, à laquelle je desire de tout possible, de coopérer en toutes choses qui vous seront agréables.

« Celui qui veust estre à jamais, Monsieur, le votre.

« Ce 5 mai 1627. »


No 468. — À Monsieur Bertrand, juge-mage.

« Monsieur, vous me pardonnerez, s’il vous plaist, si au milieu d’ung monde d’affaires qui m’accablent, je vous faict ceste response en peu de parolles. Je m’assure que votre bonté qui vous porte à ceste affection hereditaire envers cest ordre aura agreable les raisons que deduits à M. le revme [evesque] sur le delay de l’execution de vos desirs, et puisque nous aimez si tendrement, vous aurez agréable que nous ne facions rien en ce

  1. Louis Dublanc, avocat. Arnaud, t. II, pag. 413.