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de leur bienfaiteur. Les jeunes élèves de l’école mutuelle fondée par M. Georges Lafayette et les jeunes filles élevées dans une institution qui est due également à la bonté de M. Georges, formaient une double haie et présentaient au Général, les unes des fleurs, les autres des couronnes de feuillage. Cette journée, si fortunée, si honorable pour notre pays, se termina au milieu des danses et des feux de joie ; et le nom de Lafayette, répété tant de fois depuis quatre jours par les échos arverniens, monta au ciel porté par la prière de tout le village »[1].

Peu de jours après, le Général, se rendant à Grenoble chez son petit-gendre, M. Périer, fut reçu avec non moins d’enthousiasme par les habitants du Puy, qui, après quarante années pleines de vicissitudes, lui rendirent les mêmes hommages qu’à la fin de 1791[2].

Lafayette ne devait pas revoir Chavaniac, car ses forces ne lui permirent plus d’entreprendre un aussi long voyage et la mort vint le frapper à Paris, le 20 mai 1834.

  1. Voir le récit de cette fête publié sous ce titre : Arrivée du Général Lafayette dans l’arrondissement de Brioude. Clermont-Ferrand, imp. Vaissière, 1 broch. in-8 de 15 p.
  2. Voir Arrivée du général Lafayette au Puy, le 11 août 1829, le Puy, imp. de Clet, 1 broch. in-8 de 16 p.