Page:Société des amis des sciences, de l’industrie et des arts de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1878, Tome 1.djvu/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
123
des séances

Au sujet de l’article 21, la Société décide que ses membres seront appelés à concourir pour les prix qui seront distribués, chaque année, comme encouragement aux sciences, à l’histoire, à la littérature, aux beaux-arts, etc.

L’un des Secrétaires,
L. Gratuze.



SÉANCE DU 14 MARS 1878.


Présidence de M. Aymard.

M. L. Gratuze, sur l’invitation de M. le Président, donne lecture de l’arrêté de M. le Préfet, autorisant la constitution et approuvant les statuts de la Société des amis des sciences, de l’industrie et des arts de la Haute-Loire.

M. Aymard charge notre confrère M. P. Gervais, chef du cabinet de M. le Préfet, d’être l’interprète de la reconnaissance de la Société, auprès du premier fonctionnaire de notre département. M. le Président donne ensuite la parole à M. Gougeon, pour lire une pièce de vers, que la naissance de la nouvelle Société a inspirée à notre jeune confrère. Cette poésie, interrompue à plusieurs reprises par d’unanimes applaudissements, impressionne vivement l’assemblée qui décide de la faire imprimer dans ses Mémoires. M. Gougeon s’exprime en ces termes :


Messieurs,

À votre saint amour de la vieille patrie,
Au culte du Travail qui fait l’homme si grand,
À la fraternité des Arts, de l’Industrie.
Au progrès, qui toujours s’avance en conquérant,