fut remis sur le tapis, on voulut revenir aux anciens errements. Cependant, après bien des tiraillements, on résolut d’attendre encore ; et, ce n’est qu’après plusieurs années, que l’on fut d’accord sur les bienfaits des mesures prises en 1845.
Le tour qui restait ouvert au Puy fut supprimé en 1816. À partir de cette époque on reçut, à bureau ouvert, les enfants abandonnés. Deux ans après cette fermeture, le chiffre des inscriptions au registre matricule diminuait sensiblement.
Depuis 1852, elles ont continué à décroître et on ne compte plus aujourd’hui que dix à quinze admissions, en moyenne, par année.
Le chiffre des élèves des hospices que nous avons vu à mille trois cent soixante-deux, en 1843, est de cent quatre-vingt-douze en 1877.
Le nombre des enfants secourus temporairement était de quarante et un en 1848, il s’élève à cent quatre-vingt-deux en 1878.
Les dépenses qui étaient de 70 à 75,000 fr. jusqu’après la suppression des tours ne sont plus que de 22,800 fr.
Avant de passer en revue les détails du service, tel qu’il fonctionne, et les améliorations à y introduire, je crois devoir signaler deux faits importants qui méritent toute l’attention des observateurs :
Les naissances d’enfants naturels qui s’élevaient en 1845 au