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l’enseignement de l’agriculture

Le diplôme de bachelier ès sciences ne semble pas absolument nécessaire. Mais il est essentiel que le titulaire ait suivi les cours d’une école d’agriculture, comme l’a fait notre professeur de l’École normale qui est ancien élève, avec diplôme, des écoles de la Saulsaie et de Saint-Anjeau.

« 5o L’association croit-elle que la loi doive indiquer un programme d’examen ? »

Réponse négative. Le programme pourra être formulé dans un arrété ministériel ou préfectoral.

« 6o Croit-elle que le concours doive avoir lieu pour un seul, pour plusieurs ou pour tous les départements de France à la fois ? »

Au premier aspect, il semblerait que le concours devrait être pour plusieurs départements à la fois ; néanmoins il faut considérer que le cours devra s’adapter le plus possible aux conditions particulières des cultures du pays, lesquelles ne peuvent être bien connues par le jury d’examen que dans chaque chef-lieu de préfecture. Sous ce rapport, on éviterait aussi le déplacement onéreux des personnes choisies dans le département pour faire partie du jury.

« 7o Pense-t-elle qu’il faille soumettre les professeurs actuellement en exercice aux épreuves d’un nouveau concours ? »

Non, pour la Haute-Loire.

« 8o Déterminer de quelle façon doit être composé le jury d’examen. »

Le jury pourrait comprendre, comme dans le passé, des conseillers généraux, des présidents d’associations agricoles, (Société départementale et Comices d’arrondissement), l’inspecteur d’Académie, le directeur de l’École normale et l’inspecteur général d’agriculture, président.

Il est ensuite donné communication d’un rapport de M. Richard, du Cantal, à M. le Ministre de l’agriculture, lequel a été inséré au Journal officiel et reproduit par M. Barral dans le Journal de l’agriculture (no du 11 janvier 1879). Il a pour objet