Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/13

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d’être imités ou modifiés suivant les localités et les circonstances[1].

  1. Ils sont tirés des Mémoires de la Société royale et centrale, qui, à diverses époques, et spécialement lors des concours, a décerné des médailles à plusieurs cultivateurs qui ont donné de si bons exemples.

    1°. A Bourbon-Lancy, département de Saône-et-Loire, M. Carnat, propriétaire et négociant, a favorisé la culture des pommes de terre, qui a presque triplé dans le canton, soit en opérant pour son propre compte sur ses propriétés, soit en confiant des terres toutes préparées à des manouvriers de bonne volonté, qui les ont plantées et façonnées à moitié fruit.

    2°. Au Cap-Breton, département des Landes, le Conseil municipal a acheté des pommes de terre et les a distribuées aux habitans les plus pauvres et les plus laborieux, pour être plantées dans les terres en friche, distribution que le Conseil s’est proposé de continuer jusqu’à ce que cette culture soit parfaitement établie dans le pays.

    3°. A Quimperlé, département du Finistère, M. Maistre, outre les landes et les jachères qu’il a plantées pour lui-même en pommes de" terre, a encore fait planter, par et au profit de quatre habitans peu fortunés, quatre hectares, en leur abandonnant le produit sous la seule déduction des tubercules qu’il avait fournis pour planter, et dont il avait fait venir de Belle-Isle-en-Mer cinq chargemens, qui furent vendus par petites portions et sans bénéfice