Instruction publique | 565,500 |
Intérieur, administration centrale | 1,328,000 |
Fonds secrets. |
932,000 |
Préfectures et police |
8,527,200 |
Agriculture et commerce | 703,550 |
Travaux publics | 641,500 |
Guerre | 2,337,350 |
Marine | 1,135,770 |
Finances | 6,678,841 |
Id. Cour des comptes | 1,262.895 |
Ensemble |
49,445,478 |
Soit, 50 millions, en nombre rond, que, d’après le budget officiel de 1848, coûtait l’État, en tant qu’organe de l’autorité, du pouvoir et de la centralisation.
La monarchie ne fait aucune dépense pour l’organisation du travail ; elle n’a point de ministère du progrès. Aimant le statu quo par nature, elle contient, retient, enraie et empêche le mouvement tant qu’elle peut ; elle se laisse tuer plutôt que de marcher.
Or, la royauté abolie, l’organisation nationale réduite à une seule chambre, l’aristocratie officielle supprimée, les traitemens des hauts fonctionnaires réduits de deux tiers, tous les emplois de création purement monarchique supprimés : j’ose dire que les dépenses de l’État seraient diminuées d’au moins neuf dixièmes : la souveraineté du Peuple ne coûterait, avec l’organisation républicaine, pas plus de cinq millions par an.
C’est là le bon marché que tous les hommes d’État s’efforcent d’obtenir, et que se propose de