Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/488

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ennemis par la puissance et les richesses, que tu es maintenant accablée par eux ! Car je te vois moins accablée par la destinée que très excellente par le respect que tu as des lois très sacrées qui fleurissent parmi les hommes et par la piété envers Zeus.




ORESTÈS.

Ô femmes, sommes-nous bien avertis ? Sommes-nous arrivés où nous voulions aller ?

LE CHŒUR.

Que cherches-tu, et dans quel désir es-tu venu ?

ORESTÈS.

Je cherche depuis longtemps où habite Aigisthos.

LE CHŒUR.

Tu y es venu tout droit. Celui qui t’a montré la route n’est point en faute.

ORESTÈS.

Qui de vous annoncera dans la demeure notre présence désirée, à nous qui sommes venus ensemble ?

LE CHŒUR.

Celle-ci, si à la vérité il convient qu’un des proches par le sang porte cette nouvelle.

ORESTÈS.

Va, femme ! Entre, et dis que des hommes Phôkéens cherchent Aigisthos.