Page:Sophocle - Tragédies, trad. Artaud, 1859.djvu/220

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avec envie la prospérité de ses concitoyens, voyez en quel abîme de misère il est tombé. Sachez donc qu’aucun mortel, tant qu’il n’a pas encore vu son dernier jour, ne saurait être appelé heureux, s’il n’a atteint le terme de sa vie sans avoir éprouvé d’infortune[1].


FIN DE L’ŒDIPE ROI.
  1. Cette pensée, attribuée à Solon, dans son entretien avec Crésus (Hérodote, I, c. 32), a été souvent développée par les tragiques, et par Sophocle lui-même, début des Trachiniennes ; fragment de Tyndare ; Térèe, fr. 10. Euripide, Andromaque. v. 100 ; Iphigénie à Aulis, v. 159 ; Troyennes, 517 ; Héraclides, 858.