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maîtres immédiats, Mallarmé et Verlaine. — Nobles paroles de M. Mendès 88

Le maître n’est pas celui qui trace des patrons ; il est celui dont une parole germe. Notre génération 89

Notre idéal suivant l’exemple des vrais maîtres. — Sa nouveauté. — Le poète n’était que le double d’un acteur.

Abondance des vingt dernières années symbolistes. — Les symbolistes et les « grotesques » 91

Période symboliste de 1885 à 1905 correspond à la période romantique de 1820 à 1840. — Souvenir d’Auguste Vacquerie. — Différences : les romantiques travaillèrent pour paraître, les symbolistes pour être 93

Désintéressement et croyance dans leur art, leviers des symbolistes. — Gardèrent hors du poème la tra- dition de l’esprit français. — Conscience esthétique très haute, conscience critique très médiocre.

Principes moraux : la tradition, l’art, la poésie, la gloire, etc 95

Note 144

Citations de MM. André Gide et Paul Valéry.

Les cadets 97

Incompréhension des cadets. — Le symbolisme avait désobstrué le naturalisme et le parnassisme : les cadets rebouchent les impasses.

Leurs machines-programmes : la Vie, la Joie, la Santé, etc. — Gestes réflexes 98

Raison des injures : Notre recherche de la vraie poésie ; lutte de l’idéal ancien personnel contre l’idéal nouveau désintéressé 99

Alliance des journalistes et des professeurs pour soutenir l’idéal qui flatte. — L’arrivisme.

Les mauvais cadets peu nombreux. — S’embourbent dans tous les recommencements. — Toute une autre jeunesse compréhensive s’apprête à compléter nos efforts.

Les nationalités 101