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ÉTHIQUE

tion qui lui fait considérer plusieurs objets que d'une affection également grande tenant l’Âme occupée à la seule considération d’un objet unique ou d’un nombre moindre d’objets ; ce qui était le second point. Enfin, cette affection (Prop. 48, p. III), d’autant qu’elle se rapporte à plusieurs causes extérieures, est moindre à l’égard de chacune. C. Q. F. D.

PROPOSITION X

Aussi longtemps que nous ne sommes pas dominés par des affections qui sont contraires à notre nature, nous avons le pouvoir d’ordonner et d’enchaîner les affections du Corps suivant un ordre valable pour l’entendement.

DÉMONSTRATION

Les affections qui sont contraires à notre nature, c’est-à-dire (Prop. 30, p. IV) mauvaises, sont mau-