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DE LA LIBERTÉ DE L’HOMME

DÉMONSTRATION

Un concept, ou une idée, est nécessairement donné en Dieu, qui exprime l’essence du Corps humain (Prop. préc.), et ce concept est, par suite, quelque chose qui appartient nécessairement à l’essence de l’Âme humaine (Prop. 13, p. II). Mais nous n’attribuons à l’Âme humaine aucune durée pouvant se définir par le temps, sinon en tant qu’elle exprime l’existence actuelle du Corps, laquelle s’explique par la durée et peut se définir par le temps ; autrement dit (Coroll. Prop. 8, p. II), nous n’attribuons la durée à l’Âme elle-même que pendant la durée du corps. Comme cependant ce qui est conçu avec une éternelle nécessité en vertu de l’essence même de Dieu est (Prop. préc.) néanmoins quelque chose, ce sera nécessairement quelque chose d’éternel qui appartient à l’essence de l’Âme. C. Q. F. D.

SCOLIE

Comme nous l’avons dit, cette idée, qui exprime