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éthique

à ce que prétendent ceux qui, comme Geulinex (dans son Éthique), l’opposent à l’amour de Dieu.


Propositions LVI et LVII. — La diversité des affections humaines et en particulier des désirs est expliquée dans ces Propositions.


Proposition LVI, Scolie. — Le sens donné par Spinoza au mot luxuria est clairement indiqué dans le texte (cf. Défin. 45). Le mot libido est parfois employé au sens général d’appétit sensuel.


Proposition LVII, Scolie. — On remarquera (p. 371, ligne 10) l’emploi du mot âme (anima). Cf. la note relative à la Proposition 35, partie II.


Propositions LVIII et LIX. — Spinoza en vient enfin dans ces deux dernières propositions aux affections qui sont des actions et par conséquent des vertus.


Proposition LIX, Scolie. — Considérée dans ses effets plutôt que comme une affection de l’âme, la générosité deviendra dans la partie suivante la moralité (pietas, voir au sujet du terme la note relative au Scolie de la Proposition 18, Partie IV).


Définition III, Explication. — Page 181, ligne 1, le terme d’acte, par lequel je traduis le latin actus, appliqué à la passion de la tristesse, signifie simplement que la tristesse est un état réel de l’âme ; un état ou plutôt un progrès (au sens où M. Bergson emploie le mot).


Définition VI, Explication. — L’auteur que vise particulièrement Spinoza est Descartes ; cf. Traité des passions, II, ad 79 ; voir aussi Court Traité, II, chap. v, et la note explicative (vol. I, p. 524).


Définition XXIV. — L’affection appelée miséricorde (misericordia) par Spinoza est à peu près ce que nous nommons sympathie.


Définition XXXI, Explication. — À part une brève mention de l’impudent dans Scolie de la Proposition 58, Partie IV, Spinoza ne revient nulle part dans l’Éthique sur l’impudence dont il assure qu’il parlera plus tard.