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H6 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. replacée grâce aux observations de M. Sainte- Beuve dont nous avons parlé, et, depuis lors, elle a fait partie de toutes les réimpressions de cet ouvrage Revenons maintenant sur nos pas ; aussi bien avons-nous terminé la partie bibliogra- phique de ce travail, puisque, à l’exception des Destinées, poésies posthumes publiées en un volume in-octavo chez Michel Lévy en 1864, lesquelles, pour la plupart, avaient paru an- térieurement dans la Revue des Deux Mondes et n’ont pas subi de changements, nous avons parlé de toutes les œuvres poétiques de l’au- teur de Cinq-Mars. Retournons à l’édition de 1822, et reprenons nos citations de ses œuvres disparues par les quelques lignes de préface 1. SI. Anatole France nous a fait, sans qu’il s’en soit douté, un bien vif plaisir en parlant avec éloge de nos pages, anonymes alors, dans sa charmante étude sur Alfred de Vigny, (in-dix-huit, Bachelin Deflorenne, 1868), son premier ouvrage, et en y citant même, en note, les paragraphes qu’on vient de lire. Il avait emprunté ceux-ci à la Petite Revue de février et mars 1866, qui, elle-même, donnait seulement une réimpression anonyme de notre travail, paru pour la première fois, sous ce pseudonyme : Biblio- phile Isaac, en septembre 1865, dans une publication belge. Ce sont aussi nos premières lignes livrées à l’impression.